Dynamique et moderne, ce couple nous a sollicités pour transformer cette maison et son garage attenant, avec des envies de lumière (modification de toiture, création d'une verrière et transformation des Velux en chiens assis), mais aussi de fluidité des espaces (mezzanine partiellement supprimée, création d'une passerelle graphique reliant l'espace de jeux enfant aux pièces de nuit qui leur sont destinées). Concernant le garage, notre travail a consisté en la transformation d'une partie pour en faire un espace de vie annexe (cuisine, salle de douche, WC séparé et pièce de vie incluant un couchage en mezzanine).
Notre axe de travail a été orienté autour de la pièce de vie. Auparavant oppressante et peu cohérente, nous avions besoin d'ouvrir ce volume de vie, non pas en intervenant sur les façades déjà très lumineuses (6 grandes baies vitrées ponctuent les façades), mais en repensant l'usage de la mezzanine (elle accueille désormais le bureau du couple ainsi qu'un espace de jeux pour les petits-enfants) son accès par le biais d'un escalier et sa passerelle.
La Mezzanine. Il fallait trouver un nouvel usage à cette surface. Auparavant ce plancher presque complet permettait d'avoir des chambres complémentaires, lambrissées et colorées. Nos clients n'avaient pas besoin de toute cette surface. Le fait de la réduire permet une respiration du volume de vie au Rez-de-Chaussée. Notre parti pris a été de créer un niveau exclusif aux enfants et surtout au petits-enfants. Cet espace, lumineux, est entièrement vitré afin que les grands-parents, tout en leur apprenant l'autonomie, puissent avoir une vue directe sur les bambins tout en s'activant dans le séjour ou dans la cuisine. Une verrière sur mesure en acier blanc mat, toute hauteur, ouvre sur le séjour en dessous.
La passerelle. Tout un travail dans le geste, le flottement, le garde-corps vitré qui vient s'opposer au barreaudage d'acier blanc mat. Nous avons habillé une structure en béton armé d'une fine enveloppe de chêne de fil facetée, comme une interprétation moderne -et dissymétrique- de la coque d'un navire. Ce bateau franchit la poutre de béton nécessaire au maintien de la mezzanine que nous avons conservé. Pour accentuer la hauteur sous plafond et signifier le gigantisme, les barreaux partent du sol de la passerelle jusqu'au plafond. Ils n'ont aucune vertu structurelle : ils ponctuent l'espace, et limitent aussi la sensation de vertige que l'on pourrait avoir avec le garde-corps vitré côté baie.
L'escalier. Un escalier partiellement suspendu se développe au-dessus d'un caisson menuisé en chêne, ce contraste accentuant cette impression de flottement. Fixé sur le mur du pignon, il est maintenu de l'autre côté par des tirants en acier blanc. A la rondeur des barreaux de passerelle, on retrouve ici l'austérité des barreaux en acier plat laqué blanc mat. Nous avons nuancé cette rigueur angulaire par l'usage de cordage qui vient s'entrelacer autour de ces barreaux.
Est-ce un rappel du nautisme et une réinterprétation des bouts ?
Est-ce un rappel du passé athlétique de monsieur et des cordes suspendant les anneaux, sa discipline préférée ?
Est-ce une astuce technique pour s'affranchir de la réglementation des garde-corps et notamment l'espace entre les barreaux ?
Nous vous laissons seuls juges...
Credit Photographe ©Arnaud Rinuccini
Dynamique et moderne, ce couple nous a sollicités pour transformer cette maison et son garage attenant, avec des envies de lumière (modification de toiture, création d'une verrière et transformation des Velux en chiens assis), mais aussi de fluidité des espaces (mezzanine partiellement supprimée, création d'une passerelle graphique reliant l'espace de jeux enfant aux pièces de nuit qui leur sont destinées). Concernant le garage, notre travail a consisté en la transformation d'une partie pour en faire un espace de vie annexe (cuisine, salle de douche, WC séparé et pièce de vie incluant un couchage en mezzanine).
Notre axe de travail a été orienté autour de la pièce de vie. Auparavant oppressante et peu cohérente, nous avions besoin d'ouvrir ce volume de vie, non pas en intervenant sur les façades déjà très lumineuses (6 grandes baies vitrées ponctuent les façades), mais en repensant l'usage de la mezzanine (elle accueille désormais le bureau du couple ainsi qu'un espace de jeux pour les petits-enfants) son accès par le biais d'un escalier et sa passerelle.
La Mezzanine. Il fallait trouver un nouvel usage à cette surface. Auparavant ce plancher presque complet permettait d'avoir des chambres complémentaires, lambrissées et colorées. Nos clients n'avaient pas besoin de toute cette surface. Le fait de la réduire permet une respiration du volume de vie au Rez-de-Chaussée. Notre parti pris a été de créer un niveau exclusif aux enfants et surtout au petits-enfants. Cet espace, lumineux, est entièrement vitré afin que les grands-parents, tout en leur apprenant l'autonomie, puissent avoir une vue directe sur les bambins tout en s'activant dans le séjour ou dans la cuisine. Une verrière sur mesure en acier blanc mat, toute hauteur, ouvre sur le séjour en dessous.
La passerelle. Tout un travail dans le geste, le flottement, le garde-corps vitré qui vient s'opposer au barreaudage d'acier blanc mat. Nous avons habillé une structure en béton armé d'une fine enveloppe de chêne de fil facetée, comme une interprétation moderne -et dissymétrique- de la coque d'un navire. Ce bateau franchit la poutre de béton nécessaire au maintien de la mezzanine que nous avons conservé. Pour accentuer la hauteur sous plafond et signifier le gigantisme, les barreaux partent du sol de la passerelle jusqu'au plafond. Ils n'ont aucune vertu structurelle : ils ponctuent l'espace, et limitent aussi la sensation de vertige que l'on pourrait avoir avec le garde-corps vitré côté baie.
L'escalier. Un escalier partiellement suspendu se développe au-dessus d'un caisson menuisé en chêne, ce contraste accentuant cette impression de flottement. Fixé sur le mur du pignon, il est maintenu de l'autre côté par des tirants en acier blanc. A la rondeur des barreaux de passerelle, on retrouve ici l'austérité des barreaux en acier plat laqué blanc mat. Nous avons nuancé cette rigueur angulaire par l'usage de cordage qui vient s'entrelacer autour de ces barreaux.
Est-ce un rappel du nautisme et une réinterprétation des bouts ?
Est-ce un rappel du passé athlétique de monsieur et des cordes suspendant les anneaux, sa discipline préférée ?
Est-ce une astuce technique pour s'affranchir de la réglementation des garde-corps et notamment l'espace entre les barreaux ?
Nous vous laissons seuls juges...
Credit Photographe ©Arnaud Rinuccini